Doit-on s’attendre à des attaques bioterroristes ? Entout cas on s’y prépare ! Par décret paru dansle journal officiel du 11 février 2003, la France autorisela vaccination contre la variole d’une équipe capabled’intervenir à tout moment en cas d’attaque.
Recrutée sur la base du volontariat, cette équipenationale d’intervention contre la variole devra êtreopérationnelle 24h/24 et sera en charge de :
– Confirmer ou infirmer la suspicion de variole ;
– Prendre en charge le ou les cas suspects et/ou confirmésde variole, du domicile jusqu’à la fin del’hospitalisation ;
– Investiguer autour du cas suspect et/ou confirmé devariole, en liaison avec des épidémiologistes ;
– Une enquête judiciaire sera égalementvraisemblablement mise en oeuvre, dès la survenue de ce cas,par les personnes prévues à cet effet dansl’équipe nationale.
Le dernier cas mondial de variole est survenu en 1977 etl’Organisation Mondiale de la Santé aconsidéré cette maladie comme totalementéradiquée en 1978. A la suite de cetteéradication, l’OMS a demandé à tous lespays qui détenaient ce virus de détruire leurssouches ou de les confier à l’un des deux laboratoires(un aux Etats-Unis, l’autre en Russie). Maisaujourd’hui, le Ministère estime que “lapossibilité que des virus aient été obtenuspar des personnes disposant des moyens de les cultiver dans le butde s’en servir à des fins terroristes estconsidérée comme plausible“. Parallèlement, unstock de vaccins suffisant pour protéger l’ensemble dela population sera constitué d’ici mai. Maiscompte-tenu des importants effets secondaires, le Ministèreprécise que “Tant que la menace reste seulement plausible,seules les mesures de préparation sont nécessaires,à l’exclusion du recours à une vaccinationpréventive, dont le rapport bénéfices/risquesest défavorable en l’absence d’épidémie“.
Source : Décret n°2003-109 du 11février 2003Click Here: Maori All Blacks Store