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Dépression : les habitants des zones rurales et les Parisiens sont les plus touchés

Les résultats d’une étude conduite par IMS Health montrent que, contrairement aux idées reçues, les Français des régions rurales dépriment plus que ceux des zones urbaines, à l’exception des Parisiens. La raison? Dans les régions rurales, il y a plus de personnes âgées, handicapées ou vivant seules, facteurs qui sont corrélés à la

dépression.

La consommation d'antidépresseurs est plus importante en zone rurale.

L’étude “Dépression et territoires 2014“ a été conduite sur la base de la consommation des médicaments

antidépresseurs dispensés dans les pharmacies de ville et hospitalières et par les prescriptions médicales en 2013. L’étude a mesuré cette consommation dans les 22 régions de France métropolitaine et les index de consommation ont été comparés avec les données socio-démographiques de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), c’est à-dire, à la proportion d’habitants par région ayant des caractéristiques précises comme l’âge, le célibat, le handicap, le chômage, la vie en famille, les couples sans enfant, etc. Parmi ces caractéristiques socio-démographiques, ont été identifiés comme facteurs fortement corrélés à la dépression, la vieillesse, le handicap, la solitude et les couples sans enfant. De façon quelque peu surprenante, le chômage, la monoparentalité ou le fait de toucher le RSA (revenu minimum d’insertion) n’ont pas de corrélation avec la dépression.Le Limousin, région la plus déprimée de France ?Les résultats de cette étude montrent que les régions à dominante rurale sont les plus consommatrices d’antidépresseurs. Le Limousin est en tête suivi de l’Auvergne, le Poitou Charentes, la Bourgogne, PACA, la Corse, la Bretagne et l’Aquitaine.Les données démographiques et sociales ont donc permis d’identifier la raison de cette consommation d’antidépresseurs car c’est en région rurale que les taux de population ayant des caractéristiques fortement corrélées à la dépression sont les plus élevés.Les régions les moins dépriméesA l’inverse, les régions ayant des fortes densités de populations sont les moins touchées, y compris l’Ile-de-France qui arrive en avant-dernière position de consommation d’antidépresseurs.Dans ces régions, on retrouve moins de facteurs corrélés à la dépression et surtout une proportion de la population avec enfants plus importante que dans les régions rurales. Selon les auteurs de l’étude, cela se passe comme si “les enfants étaient d’excellents antidépresseurs et ce, quel que soit le niveau économique et la structure de la famille“ (couples avec enfants ou familles monoparentales).Paris déprime-t-il ?Une analyse détaillée des résultats par départements en Ile-de-France montre que les Parisiens occupent la 4ème place en haut de la consommation d’antidépresseurs. La raison avancée est que, par rapport au reste de la France, la ville de Paris abrite le plus fort taux de célibataires hommes et femmes ainsi que le plus faible taux de couples avec enfants.Et vous, qu’en pensez-vous ? Venez vos exprimer dans nos

forums.Dr Jesus CardenasSource : Dossier de l’étude “Dépression et territoires”, IMS Health 2014.Click Here: cd universidad catolica

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