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Cancer du sein : les patientes satisfaites de la prise en charge en hôpital de jour

Si le temps passé en hôpital de jour semble un peu long à certaines femmes atteintes d’un cancer du sein, la plupart en profitent pour échanger entre elles et surtout avec les infirmier(e)s qui leur consacrent l’écoute et le soutien dont elles ont besoin, révèle l’étude Temporelles rendue publique le 20mai2014.

Les patientes atteintes d'un cancer du sein et suivies en hôpital de jour, satisfaites de leur prise en charge et du temps que leur consacrent les infirmier(e)s pour les écouter et les soutenir.

Menée à l’initiative du laboratoire Roche par Kantar Health, cette enquête a porté à la fois sur le ressenti des patientes et celui des infirmier(e)s en hôpital de jour à l’égard de ce type de prise en charge pour un

cancer du sein.Des échanges utiles avec les autres patientes et les infirmier(e)sParmi les 3 812 patientes interrogées, 30 % estiment que le temps passé en hôpital de jour lors de l’administration de leur traitement, 3 heures en moyenne, est trop long et contraignant. Cette plainte émane surtout des femmes qui ont conservé leur activité professionnelle (42 % des 13 % qui continuent à travailler), jeunes (35 % des 30 % de moins de 50 ans), et avec des enfants à charge (36 % des 20 % de patientes ayant des enfants de moins de 15 ans). C’est l’attente – durant la préparation des traitements, de la visite de l’oncologue, pendant la perfusion des traitements – qui atteint près d’un tiers de la consultation en HDJ, qui est évidemment jugée comme le plus pénible.Pour autant, la très grande majorité des patientes sont satisfaites de ce mode de prise en charge, qu’elles mettent à profit pour échanger : avec d’autres patientes (88 %), avec les infirmier(e)s (58 %) ou avec l’oncologue (42 %). Les échanges avec les autres patientes sont jugés utiles et réconfortants par une majorité d’entre elles, d’autant plus qu’ils sont fréquents. Cause ou conséquence, les femmes qui discutent le moins sont également celles qui considèrent ces échanges comme démoralisants.Avec les infirmier(e)s, les malades abordent principalement les effets indésirables de leurs traitements ; c’est d’ailleurs au moment de leur administration qu’elles se mettent à poser des questions. Ces professionnels de santé restent par ailleurs la principale source d’information des malades sur les questions d’ordre social et pratique, ainsi que sur celles d’ordre esthétique et de bien-être.Sujet d’inquiétude majeur, les effets indésirables des traitements sont également au cœur des discussions entre les patientes et l’oncologue. Plus largement, les patientes en profitent aussi pour demander des explications sur leur maladie.Les patientes se sentent suffisamment écoutées par les soignantsAlors que la grande majorité des patientes (80 %) sont satisfaites du temps que les infirmier(e)s leur consacrent pour les écouter et les rassurer, une partie des principaux intéressés se disent frustrés, jugeant ce temps insuffisant (46 %). Ils sont aussi 52 % à souhaiter avoir plus de temps à faire de l’éducation thérapeutique. En revanche, ils estiment en avoir suffisamment pour les informations relatives aux soins, aux effets secondaires et au déroulement pratique du traitement.Même si la majorité des patientes estiment que leur oncologue leur consacre suffisamment de temps pour répondre à leurs questions et être à leur écoute (respectivement 78 % et 70 %), elles n’osent pas toujours poser toutes les questions qui les taraudent. Dans ces cas, ce sont les infirmier(e)s qui jouent le rôle d’intermédiaire, en faisant remonter auprès  des praticiens les questions et interrogations des femmes. Un rôle qui les satisfait pleinement, puisque la majorité considère le soutien, l’écoute et la possibilité de créer des vraies relations dans la durée comme les aspects les plus satisfaisants de leur métier.Un métier dont ils se disent satisfaits, en dépit de la pression importante face à l’importance des tâches quotidiennes qui leur incombe ; avec 5 patientes par jour, et parfois même de plus de 8 (dans 13 % des cas), la charge de travail est importante. En outre, 40 % d’entre eux estiment que les conditions de travail de leur métier se sont dégradées depuis qu’ils ont commencé, il y a 5 ans et demi en moyenne. Une vision qui n’est cependant pas partagée par tous, puisque 3 infirmier(e)s sur 10 estiment au contraire que ces conditions se sont améliorées.La prise en charge en hôpital de jour des patients atteints d’un cancer est toutefois amené à décroître d’ici 2020, selon une autre étude qui avait été menée en novembre 2013 pour Unicancer, groupe hospitalier regroupant les 20 centres français de lutte contre le cancer (CLCC) (voir notre article “

En 2020, la majorité des cancers seront traités en ville“).Amélie PelletierSource : Communiqué de presse, 20 mai 2014. Temporelles est une enquête nationale menée par Kantar Health pour le laboratoire Roche auprès de 3 812 patientes atteintes d’un cancer du sein et 630 infirmier(e)s de 105 établissements de soins, sur leur ressenti en hôpital de jour.Click Here: camiseta rosario central

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