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AVC : le stress au travail augmente le risque de 22 %

Les travailleurs sous pression ont 22 % de risque supplémentaire de souffrir d’un AVC que les autres, révèle une étude publiée le 14 octobre dans la revue Neurology. Ce risque est augmenté de 33 % chez les femmes.

Selon une étude récente, le risque d'AVC ischémique – conséquence du manque d'oxygène dans le cerveau – est 58 % plus élevé pour les hommes et les femmes qui ont un emploi stressant que pour les autres.

Sommaire

  1. Serveur, infirmier, des métiers stressants
  2. Chez les femmes, le risque augmente de 33 %
  3. L’intérêt de la relaxation pour préserver sa santé
  4. Horaires de travail à rallonge et risque accru d’AVC

Un travail stressant a un impact la santé. C’est le résultat d’une étude menée par des chercheurs chinois. Le Dr Dingli Xu de l’université Southern Medical à Guangzhou et son équipe ont examiné les données de six études impliquant 138 782 patients suivis de trois à 17 ans.Afin de déterminer le degré de

stress des emplois, les chercheurs ont établi un classement en quatre catégories en fonction de la charge mentale, de la pression ainsi que de la capacité de choix des travailleurs. Il en ressort différentes catégories : les emplois passifs (comme les concierges ou les travailleurs manuels selon l’étude), ceux de faible contrainte (les architectes), les actifs (les médecins, les enseignants et les chercheurs). Pour ces travailleurs, aucune augmentation du risque d’accident vasculaire cérébral (

AVC) n’a été constatée.Serveur, infirmier, des métiers stressantsMais, pour ceux qui occupent un poste avec un stress important (serveurs, infirmiers), ils étaient 22 % plus susceptibles de souffrir d’un AVC. Aussi, selon l’étude, le stress conduirait à une mauvaise hygiène de vie pour ces travailleurs. “Il est possible que les emplois de stress élevé conduisent à des comportements plus malsains, comme les mauvaises habitudes alimentaires, le

tabagisme et le manque d’exercice“, souligne le Dr Dingli Xu.Chez les femmes, le risque augmente de 33 %Les chercheurs ont également constaté que le chiffre augmente en fonction du sexe. Chez les femmes, le risque augmente de 33 %. Pour les deux sexes, le risque d’

AVC ischémique – conséquence du manque d’oxygène dans le cerveau – était de 58 % plus élevé pour ceux qui avaient un emploi stressant que pour les autres. Concernant l’

AVC hémorragique- qui résulte de l’éclatement d’un vaisseau sanguin -, il a été moins lié à la tension au travail.L’intérêt de la relaxation pour préserver sa santéQuelle que soit l’explication biologique, ces résultats mettent en évidence la nécessité urgente de trouver des moyens de transformer les emplois stressants. Horaires aménagés, télétravail, redéfinition des tâches de chacun, les auteurs de l’étude évoquent plusieurs pistes. Concernant le bien-être des salariés, ils mentionnent aussi l’intérêt de la thérapie cognitive comportementale ainsi que de la relaxation. “Il est d’une importance vitale pour les personnes ayant des professions très stressantes d’aborder les questions de style de vie“, soulignent les auteurs. “Les interventions réussies pourraient avoir un impact majeur de santé publique“.Horaires de travail à rallonge et risque accru d’AVCEn août dernier, une étude publiée dans The Lancet mettait en évidence un lien entre les horaires de travail à rallonge et le risque accru d’accident vasculaire cérébral. Travailler plus de 55 heures par semaine augmentait de 33 % le risque par rapport à un travail hebdomadaire de 35 à 40 heures.Click Here: New Zealand rugby store

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