L’initiative est française mais elle fait le tour du monde: plus d’une centaine de cinéastes et acteurs ont déjà signé une pétition réclamant la libération de Roman Polanski, détenu en Suisse depuis samedi…
Le déshonneur n’est pas absolu pour Roman Polanski, poursuivi par la justice américaine pour un viol sur mineure datant de trois décennies. Car, alors qu’il a été arrêté à l’aéroport de Zürich, ce week-end le cinéaste croule sous une pluie de…soutiens!
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Roman Polanski doit cet appui massif à une pétition internationale demandant sa remise en liberté et a été signée ce mardi par des célébrités des renommée internationale.
Une initiative qui vient de la France, et en particulier de la SACD, Société Des Auteurs Et Compositeurs Dramatiques qui a déjà recueilli les paraphes de 110 personnalités, dont Woody Allen, Martin Scorsese, David Lynch, Terry Gilliam, Darren Aronofsky, Gilles Jacob, Claude Lanzmann, Michael Mann, Jonathan Demme, Wim Wenders, Julian Schnabel, Pedro Almodovar, Alejandro Gonzalez Inarritu, Wong Kar Waï, Ettore Scola, Bertrand Tavernier ou Claude Lelouch.
Et, s’agissant d’une affaire d’agression sexuelle sur une adolescente, il est important de signaler que des actrices ont aussi signé. C’est le cas de Jeanne Moreau, Monica Bellucci, Tilda Swinton, Tonie Marshall et Asia Argento.
Le texte de la pétition insiste sur le faut qu’il est inadmissible qu’une manifestation culturelle internationale (le festival du film de Zürich, NDR) rendant hommage à l’un des plus grands cinéastes contemporains, puisse être transformée en traquenard policier”. C’est en effet en venant chercher un prix pour son œuvre que Roman Polanski avait été arrêté et pourrait être extradé à la faveur d’accords entre la Suisse et les Etats-Unis.
« Les festivals de cinéma du monde entier, poursuit ce texte, ont toujours permis aux oeuvres d’être montrées et de circuler et aux cinéastes de les présenter librement et en toute sécurité, même quand certains États voulaient s’y opposer ».
Mais, s’agissant d’une affaire de moeurs impliquant Samantha Geimer, aujourd’hui une mère de famille de 45 ans mais mineure à l’époque des faits, la justice américaine aura beau jeu de rétorquer qu’il y a d’un côté des opposants dans le maquis, et de l’autre, des délinquants en fuite.
Mardi 29 septembre 2009