Sean John Combs, alias Puff Daddy puis P. Diddy, nourrit l’espoir de devenir un jour le fils de .
Militantisme politique, camaraderie avec le gratin ou vanité virile, P. Diddy n’a jamais sa langue dans sa poche. Si depuis quelque temps, on entendait surtout l’ex de
et
étaler ses prouesses sexuelles, le magnat du hip-hop fait maintenant une déclaration à Obama. Oubliant ses 40 ans, Puffy voudrait se réfugier dans les bras du messie des Etats-Unis.
Et l’histoire d’amour américaine entre le Black bling-bling de New-York-City et le héros de Chicago est ancienne.
Fervent soutient du Démocrate pendant la campagne des Présidentielles, Diddy a réalisé pléthores de mini-films anti-Sarah Palin. Tournoyant dans son jardin caméra au poing, pour nous faire partager son haut-le-cœur, il en faisait des caisses et provoquait la bête: «Tu n’es pas prête à devenir une vice-présidente. Il n’y a pas de crime en Alaska, pas d’accros au crack, pas de Noirs, pas de politique étrangère!» avant d’ajouter qu’à la place de John McCain, il aurait choisi Michelle Obama comme vice-présidente… Autre vidéo diffusée en boucle sur sa chaîne YouTube, un remake du Projet Blair Witch dans le lequel l’artiste se cachait sous des couvertures car la pit-bull à rouge à lèvres républicaine le terrorisait…
Après tant d’acharnement antirépublicain, le big boss de Bad Boys Records a exulté lorsque Barack Obama a accédé à la Maison-Blanche: «J’ai eu le sentiment que mon vote était celui qui a déterminé l’issue du scrutin (…) C’est le pouvoir que j’ai eu le sentiment d’avoir».
Puis P. a raconté: «lorsque j’étais enfant, je n’osais pas dire, quand on me demandait ce que je voulais faire plus tard, je n’osais pas dire que je voulais être président des USA. Car si je le disais, les gens riaient de moi. Alors je disais que je voulais devenir éboueur. Aujourd’hui, je peux le dire!».
Fier de se part de son influence dans le vote final, le bad boy a même endossé cet été le costume de chef de l’Etat. Le temps d’une séance photo pour la couverture du magazine de mode L’Uomo Vogue, Sean John Combes a rendu hommage à son candidat favori en posant les pieds sur le Bureau Ovale.
Aujourd’hui le rappeur de Westchester confie au magazine Playboy: «Je pense que nous sommes responsables de l’élection de Barack Obama. Si personne d’autre ne le dit, je le dis. Nous avons su parler à nos communautés et ça a rendu son élection possible. J’ai rencontré Barack deux fois… Si Dieu me disait que je pouvais choisir une personne qui deviendrait mon père, je voudrais que ce soit Sean Combs Obama. C’est vous dire combien je l’aime et l’admire. J’espère qu’il lira cette interview et qu’il m’adoptera. Je n’aurais même pas besoin de figurer sur son testament. J’ai déjà beaucoup d’argent». Convaincant le quadra, non?
J.B
Vendredi 11 décembre 2009