L’une chasse l’autre. Alors que Marion Cotillard était pressentie pour jouer dans le prochain film de l’iranien Asghar Farhadi, c’est la nouvelle coqueluche du 7e Art Bérénice Bejo qui décroche finalement le rôle-titre.
Si Cannes est un festival du film mondialement connu, qu’il est l’occasion pour nos amies célébrités de rivaliser de chic et de glamour, de parader sur tapis rouge et de grimper les cultissimes marches, il est aussi – et avant tout – un lieu de rencontres entre cinéphiles, d’échanges et de mise en place de projets. Le réalisateur iranien Asghar Farhadi – auteur du remarquable et remarqué Une Séparation – a ainsi profité de la dernière édition pour affiner le casting de son futur projet, avec une guest d’exception en la personne de Marion Cotillard.
Mais pour des problèmes d’incompatibilité d’emploi du temps, l’héroïne de The Dark Knight Rises – qui enchaîne les succès entre films d’auteur frenchy et blockbuster américains -, a dû tourner le dos à ce film, pour le plus grand bonheur de Bérénice Bejo, choisie pour prendre la relève. La jeune femme devra tourner prochainement ce «thriller social aux intrigues et aux rebondissements multiples qui tiendra en haleine le spectateur de la première à la dernière image», comme l’a défini son producteur ; il met en scène une histoire d’amour entre une Française et un Algérien, incarné par Tahar Rahim.
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L’actrice césarisée pour son rôle dans The Artist – après une année 2012 sous le signe du succès pour le film de son compagnon -, également choisie en tant que maîtresse de cérémonie du 65e Festival de Cannes, voit les portes d’une carrière exceptionnelle s’ouvrir à elle.