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Ségolène Royal dénonce les pressions de Valérie Trierweiler

Dans un entretien au Point, Ségolène Royal revient sur tous les événements qui ont émaillé sa vie politique, et un peu privée forcément, ces derniers mois. Elle cible clairement, mais sans la nommer, Valérie Trierweiler comme responsable de tous les épisodes médiatico-politiques dont elle est la victime.

On ne tient plus Ségolène Royal. Marre d’être une victime, elle passe à l’offensive. Fini les camouflets, les tweets assassins, les humiliations. La présidente de Poitou-Charentes reprend la main. Son long aparté avec François Hollande mi-octobre à l’Elysée n’est pas passé inaperçu, tout comme le commentaire du président de la République lorsqu’elle est partie, «Vous avez vu comme elle est belle». Cette semaine, Ségolène Royal accorde une interview au Point et affirme que tous les événements de ces derniers mois sont dus aux pressions de Valérie Trierweiler.

Le nom n’est pas cité, mais on comprend parfaitement de qui elle parle. «Il y a des pressions d’elle sur son entourage (…)» explique-t-elle avec «bravitude» avant de revenir sur le fameux épisode de l’ONU, où François Hollande a volontairement évité Ségolène Royal: «Il a agi sous la pression. Ce n’est pas François qui a pris l’initiative de tourner les talons. Ce sont ses conseillers qui lui ont dit de faire demi-tour. Ils sont à cran. Ils sont sous pression». Elle raconte en avoir parlé avec le chef de l’Etat: «On a débriéfé. Il regrettait. Il m’a expliqué que c’était son entourage qui l’avait effrayé en lui disant que ça allait faire du buzz. (…) Il a enguirlandé son entourage. Du coup, ça a servi de leçon. Cela ne se reproduira pas».

Un triangle sentimentalo-politique dans lequel se retrouve piégé le chef de l’Etat. Mais la présidente de Poitou-Charentes en est parfaitement consciente. «A un moment, ils peuvent en avoir marre de nous trois» avance-t-elle en parlant de la perception que les électeurs et les Français peuvent avoir de ce feuilleton rocambolesque.

Mais avant tout, c’est elle qui en a marre de ces épisodes successifs. Surtout qu’elle constate: «C’est moi qui perds mon patrimoine politique. Pendant qu’on parle de ça, on ne parle pas de mes idées politiques». La présidente de Poitou-Charentes reconnaît: «Ce qui m’est arrivé est très, très, très dur, mais je suis quelqu’un de fort. Napoléon disait que c’est dans les épreuves-là qu’on forge les lames les plus efficaces». Celle de Ségolène Royal est affutée comme jamais.

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