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Pippa à nouveau sous le feu des critiques

Comment s’épanouir, réussir, être heureuse à l’ombre d’une sœur aussi connue que Kate, Letizia d’Espagne, Victoria de Suède ou Diana? Histoire de femmes dont le destin, les projets et les rêves ont souvent souffert d’une notoriété… qui ne leur appartenait pas.

Elle évoque dans son livre «les bons et les mauvais côtés» de sa célébrité incandescente, une «reconnaissance planétaire» qu’elle reconnaît ne devoir qu’à sa sœur, à son beau-frère… et aux courbes harmonieuses de son derrière. Pippa Middleton, vingt-neuf ans, découvre depuis un peu plus d’un an ce qu’il en coûte d’être la sœur de la princesse la plus célèbre au monde. Après avoir été (brièvement) portée aux nues, la voilà maintenant essorée par la critique, particulièrement féroce envers son premier ouvrage, Celebrate : A Year of Festivities for Families and Friends («Une année de réjouissances en famille et entre amis».) Une semaine après sa parution, l’ouvrage ne s’était apparemment vendu qu’à… 2 000 exemplaires, au point que le site de librairie en ligne Amazon le vend désormais à moitié prix (14,50 euros au lieu de 30 euros).

Ce 16 janvier, la presse britannique se déchaîne à nouveau contre la cadette la plus célèbre du royaume après que celle-ci a participé à une chasse au sanglier donnée par la richissime famille Frère, une dynastie belge de financiers et d’hommes d’affaires, à Gerpinnes, au sud de Charleroi. Les medias la disent ambitieuse, résolue à atteindre au plus vite le sommet de l’échelle sociale. «Nous adorons détester Pippa Middleton», titrait début novembre – en guise de constat – le quotidien Daily Telegraph.

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Au début des années 1980, Jane Fellowes et Sarah McCorquodale, les sœurs de Diana, avaient elles aussi vu leur existence basculer après les noces de leur cadette avec l’héritier du trône. Sentiments contrariés, loyautés en miettes… En 1990, le mari de Jane, Robert Fellowes, accède à la fonction enviée et prestigieuse entre toutes de secrétaire particulier d’Elisabeth II. La guerre fait alors rage entre le prince Charles et son épouse. La jeune princesse de Galles, persuadée que son beau-frère s’est rangé dans le camp de son conjoint, reproche à son aînée de ne pas prendre sa défense. Lorsqu’elle disparaît brutalement, victime d’un accident de voiture en août 1997, les deux sœurs ne sont plus adressé la parole depuis plus de dix-huit mois.

Entrée, un temps, au service de Diana comme dame d’honneur, Sarah – elle-même une ancienne girlfriend du prince Charles au milieu des années 1970 – demeurera quant à elle jusqu’au bout une confidente privilégiée, l’amie des bons comme des mauvais jours. Elle «était celle qui aidait Diana à apprécier davantage la vie qu’elle menait, elle avait même un don pour la faire rire, raconte un proche dans le quotidien Daily Mail. Avec elle, même aux pires moments, tout le monde gardait le moral.» Exécuteur testamentaire de sa cadette, Mrs. McCorquodale prend la présidence du Memorial Fund, l’organisation humanitaire créée au lendemain de la mort de la princesse, et s’applique, depuis, à défendre l’héritage moral et la mémoire de sa sœur – après avoir distribué plus de 127 millions d’euros à près de 450 associations caritatives, le fonds a fermé ses portes le 31 décembre.

Jane et Sarah n’ont jamais parlé de Diana en public, elles n’ont jamais écrit de livre. Conscientes depuis toujours d’avoir été investies d’une notoriété qui ne leur appartenait pas, elles se sont appliquées à fuir la lumière et les medias pour se protéger – et protéger leurs enfants. Telma Ortiz y parviendra-t-elle à son tour ? Depuis 2004, date de l’entrée de Letizia dans la famille royale d’Espagne, la cadette de la princesse des Asturies, maman d’une fillette de quatre ans, fait régulièrement la Une de la presse du cœur ibérique, «inquiète» tour à tour pour sa supposée anorexie où de prétendus problèmes de couple avec l’avocat Jaime del Burgo, discrètement épousé en Italie, en juillet. En 2007, Erika, la plus jeune des trois sœurs Ortiz, disparaissait brutalement à trente-et-un ans après avoir ingéré une dose massive de médicaments. Très déprimée après sa rupture avec le père de sa fille, une petite Carla alors âgée de six ans, elle vivait difficilement, dit-on, la curiosité permanente dont elle faisait l’objet.

Toutes ces femmes ont, un jour ou l’autre, souffert du «Royal Sister Syndrome», mélange d’excitation, d’incrédulité, de fierté et d’angoisse. En avril 2010, la princesse Madeleine, le cœur brisé, se retrouvait contrainte de rompre ses fiançailles avec Jonas Bergström… deux mois avant le mariage de son aînée, Victoria – alors considérée comme l’image même du bonheur amoureux avec Daniel Westling. «La sœur de la duchesse d’York survivra-t-elle au scandale ?» interroge un site internet australien un mois plus tard. Dans une vidéo assassine enregistrée à l’insu de l’infortunée Fergie, le monde, incrédule, vient en effet de découvrir cette dernière en train d’essayer de négocier d’hypothétiques contacts d’affaires avec son ex-mari, le prince Andrew, en échange d’une mallette de cash. Experte en relations publiques, Jane Ferguson a parfois pris quelques distances avec sa sœur, mais sa carrière aurait (aussi) profité de sa célébrité – au milieu des années 2000, elle a ainsi coprésenté l’émission de téléréalité Australian Princess avec Paul Burrell, l’ancien majordome de Diana. On ne se refait pas…

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