Suite à un reportage diffusé dans Auto-Moto, qui montrait des policiers bâcher des radars automatiques, Denis Brogniart, qui accompagnait les forces de l’ordre, a été entendu par la police des polices. Aujourd’hui, il s’exprime sur cette affaire et affirme qu’il n’a rien à se reprocher.
Après Koh Lanta, c’est désormais Auto-Moto qui vaut à Denis Brogniart de voir son nom apparaître dans les pages justice ou fait divers des journaux. La raison: un reportage diffusé le 11 novembre 2012 dans Auto-Moto. On y voyait l’animateur accompagner des policiers en train de recouvrir des radars automatiques avec des sacs plastiques, un geste destiné à dénoncer la politique du chiffre et le racket organisé avec certains radars.
Selon Le Point, la séquence en question n’a pas du tout plu à Frédéric Péchenard, délégué à la sécurité routière et aux responsables du gouvernement. L’IGPN (Inspection Générale de la Police Nationale) a été saisie de l’affaire et reçu toutes les personnes impliquées. Y compris Denis Brogniart. Et selon certaines sources, le présentateur de Koh Lanta n’aurait pas attendu très longtemps avant de tout révéler. Il nie surtout toute responsabilité et affirme que ce sont les policiers qui l’ont contacté et lui ont proposé ce reportage. Au siège de TF1, certains confient pourtant qu’à l’époque Denis Broniart se vantait d’avoir convaincu des policiers se laisser filmer pendant leurs actions anti-radars.
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Le journaliste, qui s’apprête dans les semaines qui viennent à tourner un nouveau Koh Lanta, a réagi lundi soir au micro de Marc-Olivier Fogiel, sur RTL. Il s’est défendu en déclarant: «J’ai fait mon travail de journaliste. (…) J’avais conscience de participer à quelque chose de hors-la-loi mais j’ai été touché par ce que les policiers voulaient montrer (…) J’ai été touché par ce que voulait mettre en avant les policiers». Il affirme leur avoir demandé plusieurs fois «êtes-vous sûrs? Etes-vous conscients des risques?». Et il refuse surtout d’être pointé du doigt comme une balance qui aurait donné à l’IGPN le nom des policiers impliqués dans le reportage. «A aucun moment je n’ai donné le nom d’un policier lorsque j’ai été entendu par la police des polices» assène-t-il avant d’ajouter: «Si c’était à refaire, je le referai». La suite de cette affaire pourrait bien se régler devant la justice, connue elle-aussi pour ses sentences irrévocables.