Les employés d’iTélé poursuivent la grève depuis plus d’une semaine pour protester contre l’arrivée à l’antenne de Jean-Marc Morandini, mis en examen pour « corruption de mineur aggravée ». Critiquée pour ne pas s’être exprimée sur le sujet, Laurence Ferrari, à l’antenne tous les jours sur iTélé, est enfin sortie du silence.
Invité de Laurent Ruquier dans On n’est pas couché samedi soir sur France 2, Christophe Hondelatte s’est exprimé sur « L’affaire Morandini ». Et le journaliste, fidèle à sa réputation, n’a pas mâché ses mots. S’il a qualifié celui dont il a en partie pris la place sur Europe 1 de «pervers » et de « gros dégueulasse » il n’a pas non plus épargné Audrey Pulvar et Laurence Ferrari. Critiquant le manque de courage des deux journalistes d’iTélé, il a regretté qu’elles n’aient pas fait preuve de plus de solidarité envers les grévistes en dénonçant les pratiques de Jean-Marc Morandini. Un silence qui commençait à faire beaucoup de fruit et que Laurence Ferrari a finalement rompu dimanche après-midi.
La journaliste, présente sur iTélé depuis 4 ans, a publié sur sa page facebook un long communiqué dans lequel elle évoque la grève, « une souffrance pour chacun d’entre nous ». Si elle se montre solidaire des revendications des grévistes, elle dit également partager « les interrogations sur la place de Jean-Marc Morandini sur l’antenne d’une chaîne toute info », avant d’ajouter : « Même si j’estime qu’il ne m’appartient pas de décider qui a le droit ou non d’y intervenir, tant que la justice n’est pas passée. » Une prise de parole en demi-teinte plutôt qu’une réelle prise de position, mais un geste salué par Christophe Hondelatte sur Twitter dimanche soir. Sans doute a-t-il apprécié que la journaliste, contrairement à Audrey Pulvar qui a botté en touche, soit sortie de son silence. D’autres, en revanche, à l’instar de Roger Zabel, ont regretté une déclaration trop peu explicite quant à la légitimité de l’arrivée de Morandini sur la chaîne.
Crédit photo : Pierre Perusseau / Bestimage
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