L’accouchement de Meghan Markle n’a jamais paru aussi imminent. Pour l’épouse du prince Harry, cette première grossesse aura presque été une partie de plaisir. La venue au monde de son bébé se fera selon ses desiderata. Pour Lady Diana, la naissance de William fut une affaire beaucoup plus stressante et bien plus compliquée…
L’affaire aura finalement été rondement menée, si l’on peut dire. A quelques jours de l’accouchement de son premier enfant, Meghan Markle l’hyperactive ne sait même plus comment tromper l’ennui. En congé maternité depuis le 11 mars et installée à Frogmore Cottage, rénové de fond en comble, depuis la mi-avril, la duchesse de Sussex a récemment fait savoir qu’elle célèbrerait d’abord la naissance de son bébé au calme, dans l’intimité, mais on la soupçonne d’oeuvrer sur le compte Instagram des Sussex, sa fenêtre sur le reste du monde. A croire que les journées sont bien longues et ennuyeuses, à l’ombre du château de Windsor. Les photographes râlent : personne ne sait avec certitude quand et où elle accouchera, ni même le sexe et le futur titre de son enfant, septième dans l’ordre de succession au trône. Aux dernières nouvelles, il s’agirait d’un accouchement à domicile, avec les médecins de son choix.Well done, duchesse !
La première grossesse de Lady Diana fut une toute affaire, éprouvante à plus d’un titre. Parce qu’elle avait épousé Charles, héritier de la Couronne, c’est entendu. Mais parce qu’elle était également bien plus innocente et plus docile que la duchesse de Sussex. Celle-ci a pu compter sur le prince Harry tout le long de sa grossesse, on dit même le futur papa bien décidé à prendre un congé paternité. Charles n’aura pas été ce genre de mari.
“J’avais l’impression d’être sous monitoring au quotidien”
Dans Diana : sa vraie histoire, biographie d’Andrew Morton consacrée à la princesse de Galles avec sa participation, les faits sont édifiants. Diana évoque une grossesse “insupportable”. Pression de la famille royale et des médias qui attendent un héritier mâle, ce dont l’épouse de Charles s’acquittera avec la naissance de William, le 21 juin 1982. Mais ce n’était peut-être pas le pire. Dans son livre, Andrew Morton rapporte ces propos de la princesse : “Pour la venue au monde de William, il a fallu trouver une date qui convienne à Charles, très occupé par ses parties de polo. J’ai fini par accepter que l’on provoque sa venue au monde, car je ne supportais plus la pression. Tout était devenu si stressant. J’avais l’impression d’être sous monitoring au quotidien.Dieu soit loué, nous avons trouvé la date qui permettrait à Charles de descendre de son canasson et d’être à mes côtés. “
Sa seconde grossesse ne sera pas une expérience plus heureuse. Comme le rappelle Andrew Morton, lorsque le prince Harry naît, Charles ne peut réprimer sa déception :“C’est encore un garçon, et en plus, il est roux!”, aurait lâché le fils d’Elizabeth II. Diana en avait gardé le secret, comme elle l’aurait confié à son biographe : “Je savais que c’était un garçon, je l’avais vu à l’échographie. Charles voulait deux enfants, il espérait cette fois une fille. Je n’ai rien pu lui dire.” La déception du prince fut si grande qu’il aurait encore répété le jour du baptême de son fils cadet : “Nous sommes déçus, nous aurions tellement voulu une fille.” Diana ne s’en remettra jamais.Edifiant, vous avez dit édifiant…
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Crédits photos : Bestimage
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