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« Il m'a pourrie » : Eric Dupond-Moretti forcé de collaborer avec une contradictrice

Muriel Salmona a été consultée par Eric Dupond-Moretti sur les affaires d’agressions sexuelles. Il y a trois ans, les deux s’étaient écharpés lors du procès de Georges Tron. Elle raconte tout dans Libération.

Ce mardi 2 mars, le journal Libération consacrait son célèbre portrait de sa dernière page à Muriel Salmona. La psychiatre y a révélé une anecdote surprenante sur le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti. Alors que la parole des victimes de violences sexuelles se libère de plus en plus, le compagnon d’Isabelle Boulay a été missionné par Emmanuel Macron pour renforcer la loi sur les violences sexuelles. Muriel Salmona savoure une revanche puisqu’il y a quelques années, les deux se sont affrontés dans les tribunaux.

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Muriel Salmona a toujours alerté l’opinion sur la perte de mémoire des victimes, d’une possible amnésie traumatique. Seulement, en 2018, lors du procès de Georges Tron, accusé d’agressions sexuelles par d’anciennes employées de sa commune, et dont Eric Dupond-Moretti était l’avocat, les esprits se sont échauffés. “En 2018, lors du procès de Georges Tron, dans lequel une de mes patientes était auditionnée,” rappelle Muriel Salmona. Et de se souvenir : Il m’a pourrie en disant que je n’avais aucune éthique, que j’étais militante féministe.” La psychiatre assume : “On ne peut pas s’occuper des violences sans l’être, militante et féministe.”

© BestimageMuriel Salmona, psychotraumatologue et présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie – Shooting sur la chaine LCP à Paris, le 21 octobre 2019.

L’engagement d’Eric Dupond-Moretti

La parole des victimes s’est libérée. Entre la sortie du livre de Camille Kouchner dans lequel elle accuse Olivier Duhamel d’avoir agressé sexuellement son beau-fils Victor, et la plainte de Coline Berry contre son père l’acteur Richard Berry, les choses sont en train de bouger. Si les deux hommes sont présumés innocents, le gouvernement a souhaité réagir en annonçant une nouvelle mesure. Le mois dernier, Éric Dupond-Moretti avait annoncé qu’il était favorable à un seuil de non-consentement à 18 ans en cas d’inceste. “Sur l’inceste, on continue à travailler“, avait-il ajouté au Grand Jury LCI/RTL/Le Figaro.

Crédits photos : Bestimage

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