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Savez-vous lire l'étiquette d'une crème solaire pour enfants ?

Perturbateurs endocriniens, substances cancérogènes… Les crèmes solaires pour enfant contiennent de nombreuses substances toxiques pour la santé et l’environnement. Comment s’y retrouver pour déchiffrer l’étiquette d’un produit ? Petit lexique des substances considérées comme "extrêmement préoccupantes" par les associations Agir pour l’environnement et WCEF France.

Sommaire

  1. BHT (butylated hydroxytoluene ou 2,6-di-tert-butyl-p-cresol)
  2. Cyclopentasiloxane (ou silicone D5) 
  3. Cyclohexasiloxane (ou silicone D6) 
  4. Dioxyde de titane nanoparticulaire 
  5. Ethylhexyl methoxycinnamate
  6. Homosalate 
  7. 4-Methylbenzylidene camphor
  8. Octocrylène
  9. Oxyde de zinc nanoparticulaire
  10. Phénoxyéthanol

Soixante-onze crèmes étudiées pour 29 substances toxiques retrouvées. En début de mois, 

une enquête réalisée par les associations Agir pour l’environnement et WECF France a alerté sur la présence d’éléments nocifs dans un large panel de crèmes solaires pour enfant couvrant la quasi-totalité des produits disponibles dans le commerce (un tableau répertoriant l’ensemble des produits évalués est disponible à la fin de l’enquête). Perturbateurs endocriniens, substances cancérigènes, allergènes… Parmi les 29 substances incriminées, dix  identifiées dans pas moins de 41 crèmes sont considérées comme “extrêmement préoccupantes” par les deux associations, qui somment l’Anses de les interdire.”Attention, nous ne recommandons à aucun moment de faire l’impasse sur la crème solaire, mais simplement de se poser les bonnes questions au moment de l’achat. Les crèmes bio sont par exemple celles qui s’en sortent le mieux, car elles sont soumises à des critères cosmétiques plus stricts. Opter pour ces produits permet donc d’éliminer plusieurs composés indésirables“, explique à ETX Studio Elisabeth Ruffinengo, responsable plaidoyer et projets santé-environnement pour WCEF France. Comment s’y retrouver en consultant l’étiquette d’un produit et s’assurer que les produits les plus toxiques n’y figurent pas ? Immersion dans les noms à l’orthographe barbare des ingrédients qui tapissent le dos des tubes de crème solaire. BHT (butylated hydroxytoluene ou 2,6-di-tert-butyl-p-cresol)Détectés dans 7 crèmes solaires, les BHT sont des antioxydants considérés comme des perturbateurs endocriniens, avec des effets oestrogéniques seul ou en mélange. Une étude menée sur des souris a également montré des effets toxiques sur les cellules testiculaires. Cyclopentasiloxane (ou silicone D5) Les silicones sont utilisés dans les crèmes solaires pour les rendre résistantes à l’eau ou pour faciliter l’étalement sur la peau. En plus de ses effets néfastes sur l’environnement, le silicone D5 est suspecté d’être un perturbateur endocrinien. Cyclohexasiloxane (ou silicone D6) Les silicones D6 sont accusés d’agir sur le système hormonal et d’affecter à long terme les espèces aquatiques. Dioxyde de titane nanoparticulaire L’exposition aux nanoparticules de dioxyde de titane provoquerait un stress oxydatif cellulaire, une inflammation, une génotoxicité (atteinte à l’ADN), des modifications métaboliques et une cancérogenèse potentielle. Ethylhexyl methoxycinnamateCe filtre UV absorbant a été retrouvé dans 7 produits de l’enquête. Son niveau d’imprégnation pourrait s’avérer critique pour la perturbation du système thyroïdien chez les jeunes enfants de moins de 4 ans. Homosalate Ce perturbateur endocrinien utilisé pour filtrer les rayons UVB est associé à plusieurs conséquences non négligeables pour la santé : infertilité, effets oestrogéniques et anti-androgéniques… 4-Methylbenzylidene camphorBien qu’il n’ait été retrouvé que dans une seule crème solaire, ce filtre absorbant peut, selon l’Agence européenne des produits chimique (ECHA), provoquer des dommages aux organes en cas d’exposition prolongée. OctocrylèneCe filtre UV chimique a été repéré dans 21 crèmes solaires. Allergène pour les enfants, il est également associé à une potentielle neurotoxicité. Oxyde de zinc nanoparticulaireClassé nocif par ingestion par l’ECHA, il peut nuire à la fertilité ou à l’enfant à naître, être nocif en cas d’inhalation et endommager les organes en cas d’exposition prolongée ou répétée. PhénoxyéthanolCe conservateur fréquemment utilisé dans les cosmétiques a été jugé nocif par ingestion et désigné comme irritant oculaire sévère.Click Here: cheap all stars rugby jersey

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