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La moitié des médicaments non utilisés par les seniors

Selon un projet de rapport de la Cour des Comptes sur laSécurité sociale, entre 40 et 50 % desmédicaments prescrits aux personnes âgéesfinissent à la poubelle ou restent inutilisées. Alorsque la version définitive du rapport ne sera rendu publiquequ’en septembre, le Parisien a pu bénéficier defuites qui relancent un étonnant débat. Selon lequotidien, “diverses enquêtes ont montré queprès d’un sujet âgé sur deux ne suit pasle traitement proposé. Cette non-observance intéresseles économistes de la santé, en tant que source degaspillage qui pourrait atteindre 40 % à 50 % desmédicaments prescrits“. Le rapport proposerait quelquessolutions passant par le médecin référent, quicomme aux Etats-Unis peut passer en revue une fois par anl’ensemble des médicaments ou par le pharmacien. Lapolymédication des 65 ans serait à l’origine denombreux effets secondaires “lourds pour la collectivité(…), près de 335 millions d’€uros paran“.
Pour les non-économistes, les conclusions sont assezsurprenantes. D’un côté, les seniors ne prennentpas bien leur traitement mais au lieu de chercher les causes(oubli, réaction allergique, changement deprescription…) et éventuellement les solutionsà cette mauvaise observance, le rapport souligne legaspillage relatif aux médicaments non pris…D’un autre côté, les nombreusesspécialités pris par les seniors multiplient leseffets secondaires et les dépenses de santé. Plus quepointer du doigt les seniors, ne faudrait-il pas s’interrogersur les modes de prescription de certains praticiens ? En avril2003, l’Institut Canadien d’information sur lasanté publiait un rapport complet sur les dépensesmédicamenteuses. A l’origine de l’augmentationde ces dépenses, le rapport pointait l’introduction denouveaux médicaments plus coûteux,l’augmentation de l’âge de la population et decertaines maladies (obésité, cancer, asthme,ostéoporose…), les pratiques de prescription desmédecins, des laboratoires pharmaceutiques et despatients… Autant de points qui seront trèscertainement inclus dans le rapport final de la Cour desComptes.
Hubert Falco, secrétaire d’Etat aux personnesâgées a demandé dans un communiquéà ne pas faire des personnes âgées des boucsémissaires responsables du déficit de laSécurité sociale. Il invite plutôt à uneréflexion sur les responsabilités en cause. Affaireà suivre…
Source : Le Parisien 28 juillet 2003
Rapport “Drug Expenditure in Canada, 1985-2002“ – Institut Canadiend’information sur la santéClick Here: new zealand rugby team jerseys

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