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Irradiés de Toulouse : les patients risquent de graves séquelles

Deux rapports de l’IGAS/ASN et de l’IRSN accablent le service de radiothérapie de l’hôpital Rangueil de Toulouse, ainsi que le laboratoire Brain Lab.
Au total, 145 malades traités par radiochirurgie intracrânienne sont impliqués dans l’accident de radiologie du CHU de Toulouse entre 2006 et 2007. L’Institut de radioprotection et de sureté nucléaire (IRSN), l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) ont remis leurs rapports sur cet accident à la Ministre de la santé, mardi 26 février.
“Environ la moitié des personnes qui n’étaient pas porteuses de tumeurs malignes présentent des symptômes qui n’existaient pas avant l’irradiation ou qui se sont accentués depuis“. C’est l’une des tristes conclusions du rapport de l’IRSN, qui fait également état des risques neurologiques encourus : “paralysies faciales, névralgies et déficits auditifs“. Ce même document précise que l’impact réel des surdosages “ne pourra être définitivement établi que dans un délais de 3 à 5 ans“. Mais il réfute le lien entre les 18 décès et le traitement par radiothérapie.
Le rapport de l’IGAS et de l’ASN a permis d’établir l’origine des dysfonctionnements et indique que “l’accident a été provoqué par une erreur lors de l’installation“. La part de responsabilité entre l’hôpital et le fabricant reste à établir. Mais ce rapport indique d’ores et déjà que “les relations ambiguës avec le fournisseur ont fait croire au CHU [de Toulouse] qu’il était plus assisté qu’il ne l’était vraiment“.
Non-destinataire des rapports, l’association SOS Irradiés 31 s’est exprimée dans les colonnes du Parisien par la voix de son avocat en estimant que l’on «est bien face à un problème grave voire un scandale médical».Source : Communiqués de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et du Ministère de la santé

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