Face au cancer de la prostate, l’un des traitements repose sur l’ablation de cet organe. Cette solution chirurgicale est une opération relativement lourde (3 à 4 heures) mais très bien maîtrisée. Cependant, ce traitement comporte des effets indésirables dont l’un des principaux est l’impuissance. C’est en fait la section des nerfs caverneux qui rend impossible la restitution d’une capacité érectile normale, d’où l’idée de procéder à une greffe.
Des chercheurs américains ont suivi 44 patients qui ont subi deux greffes de nerfs au niveau du pénis après une ablation radicale de la prostate. Au bout de cinq ans, le taux de guérison (qui était défini comme une érection suffisant pour des relations sexuelles avec ou sans médicaments) était de 34 % et le pourcentage de pénétration persistante était de 11 %. Les chirurgiens ont utilisé le nerf sural, situé à l’arrière de la jambe, ou le nerf génito-fémoral qui débute à l’arrière du dos. On n’a pas noté de différence de résultat en fonction du type de greffon utilisé.
Les auteurs pensent que ce type de greffe pourrait donc constituer une solution chez certains patients bien sélectionnés. Cependant, de telles conclusions devront tout d’abord s’appuyer sur des études à plus large échelle.Source : J Urol. 2007 Feb;177(2):664-8.Click Here: cheap nrl jerseys