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Septicémie : pourquoi Jean-Louis Borloo met un terme à sa carrière

Jean-Louis Borloo a annoncé son retrait de la vie politique pour raisons de santé. Cette annonce intervient alors que l’ancien ministre et président du Parti radical et de l’Union des démocrates et indépendants (UDI) avait été hospitalisé en janvier dernier pour une pneumonie aiguë doublée d’une septicémie, des maladies pas si rares qu’on le pense.

Jean-Louis Borloo a annoncé le 6 avril son retrait de la vie politique, en raison de problèmes de santé (Crédit : LCHAM/SIPA)

D’origine bactérienne, la

pneumonie (ou pneumopathie) aiguë est une infection du poumon qui débute brutalement, généralement après une banale infection des voies aériennes supérieures. Des

frissons, une forte

fièvre (plus de 40°C), des difficultés respiratoires avec une respiration rapide et superficielle, et un pouls rapide signent le tableau clinique de la pneumonie.Si elle est bien tolérée par un organisme par ailleurs en bonne santé, elle peut s’avérer rapidement grave chez des personnes fragiles ou amoindries par d’autres pathologies, au système immunitaire affaibli. En cas de maladies viscérales notamment (

diabète,

cirrhose, hémopathies, corticothérapie au long cours,

néphropathies chroniques,

Sida…), la pneumonie met en jeu le pronostic vital. Elle peut notamment se diffuser à l’ensemble de l’organisme et provoquer une

septicémie.La septicémie, une urgence vitale La septicémie (ou sepsis) est une infection grave, qui se propage dans l’organisme par voie sanguine à partir d’un foyer infectieux initial. Il s’agit d’une véritable urgence vitale.Dans le cas de Jean-Louis Borloo, les germes responsables de sa pneumonie aiguë se sont déversés dans son sang et ont fini par entraîner une infection généralisée.Les premiers symptômes sont peu spécifiques et varient en fonction du germe infectieux : fièvre élevée ou au contraire, diminution de la température 

(hypothermie),

fatigue intense, augmentation de la fréquence cardiaque 

(tachycardie) et respiratoire 

(tachypnée), frissons (en particulier en cas de bactériémie), chute de la pression artérielle 

(hypotension artérielle pouvant être sévère).Si la septicémie n’est pas rapidement traitée, l’organisme n’a plus les moyens de lutter ; le tableau clinique s’aggrave alors plus ou moins brutalement, avec une défaillance successive des différents organes et systèmes – système circulatoire, système immunitaire, fonction rénale, respiratoire avec atteinte d’autres organes comme le foie, le coeur ou le cerveau

(défaillance multiviscérale).Le risque de mortalité est élevé, atteignant 30 % en cas de sepsis sévère et 50 % en cas de

choc septique. Un traitement doit donc être entrepris de toute urgence : il repose sur un traitement antibiotique pour lutter contre les germes à l’origine de l’infection – les antibiotiques seront de spectre large dans l’attente des résultats de l’

hémoculture, après quoi ils pourront être adaptés. Les médecins s’appliquent enfin à traiter les organes défaillants (rein, foie, appareil digestif, neurologique, métabolique…), en administrant un traitement adapté.Amélie PelletierClick Here: cheap all stars rugby jersey

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