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Côlon irritable: pour 66% des malades, les troubles intestinaux précèdent les troubles de l'humeur

Une nouvelle étude australienne réaffirme le lien désormais fondé entre le cerveau et l’intestin, chez les patients atteints du syndrome du côlon irritable, et plus largement, de troubles digestifs. Les troubles anxieux augmenteraient jusqu’à 50 % le risque de déclencher la maladie. Et inversement, deux tiers des malades connaîtraient des troubles intestinaux précédant les troubles anxieux.

Les troubles anxieux augmenteraient jusqu'à 50 % le risque de déclencher la maladie. Et inversement, deux tiers des malades connaîtraient des troubles intestinaux précédant les troubles anxieux.

Le

stress et l’alimentation sont des facteurs aggravants bien connus du

syndrome du côlon irritable. Des chercheurs des universités de Newcastle et Macquarie en Australie ont pu observer la réalité du processus inverse. À savoir, les troubles intestinaux sont capables de produire des troubles psychologiques comme l’

anxiété.Une relation à double sensLes scientifiques ont suivi pendant un an 1900 participants qui ont renseigné via un questionnaire leurs niveaux de

dépression, d’anxiété et l’apparition d’éventuels symptômes de troubles intestinaux.D’après les résultats, les personnes qui avaient des niveaux plus élevés d’anxiété et de dépression au moment de commencer l’étude ont eu jusqu’à 54 % de risque plus élevé de développer, à un an, un syndrome du côlon irritable.Par ailleurs, l’étude montre que chez 1/3 des participants, le trouble de l’humeur précède le trouble intestinal, et chez les 2/3, c’est exactement le contraire qui se produit.A contrario, les personnes peu anxieuses et déprimées avant l’étude ont vu leur risque réduit de 60 à 70 %, comparativement aux participants bien plus stressés.Ces travaux ont été publiés dans la revue Alimentary Pharmacology & Therapeutics.Des résultats qui confirment des liens entre cerveau et intestin

Cette relation intestin-cerveau vient également d’être mise en évidence dans une seconde étude, australienne, elle aussi. Les travaux décrivent l’impact de la

maladie de Crohn, une maladie inflammatoire chronique intestinale (

MICI) sur la fonction cérébrale : des symptômes de déficience cognitive légère, des difficultés de concentration, des troubles de la pensée et de la mémoire sont largement évoqués et constatés chez ces patients qui ont également des niveaux de dépression plus élevés et une moindre qualité du sommeil.Le syndrome du côlon irritable (SCI) est un trouble fonctionnel chronique du système gastro-intestinal qui affecte autour de 15 % de la population occidentale dans le monde et 5 % en France, selon l’Association des patients souffrant du syndrome de l’intestin irritable (APSSI). Il a un impact très lourd sur le quotidien des patients avec des phases de diarrhées et de constipation aiguës, ballonnements, gaz, spasmes.Click Here: Putters

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