Les grands événements sportifs peuvent augmenter la survenue de crise cardiaque, surtout chez les jeunes hommes à risque cardiovasculaire, conclut une
étudecanadiennequi a suivi des supporters de hockey sur glace.
Les grands événements sportifs peuvent augmenter la survenue de crise cardiaque chez les supporters.
A trois mois de la Coupe du monde de football en Russie, cette nouvelle étude sonne comme un avertissement pour les spectateurs qui aiment vibrer au rythme des victoires.Des chercheurs canadiens ont trouvé une association entre les victoires sportives de hockey sur glace -le sport national au Canada- et l’augmentation du nombre d’admissions à l’hôpital pour des crises cardiaques ou des
infarctus du myocarde aigus (du type Stemi). Ces accidents cardiaques sont survenus en majorité chez les hommes de moins de 55 ans au lendemain de victoires de l’équipe de Montréal. Le taux d’admission à l’hôpital a augmenté de 40 % chez cette population, rapporte l’étude qui s’est concentrée sur une période de quatre ans, entre 2010 et 2014.Les femmes n’auraient pas le coeur aussi vulnérable que les hommes en cas de victoire de leur équipe préférée alors qu’elles seraient plus à risque de faire un infarctus du myocarde provoqué par le
stress, selon les auteurs de l’étude.Les travaux ont identifié un profil type des fans les plus à risque lors de ces grand-messes sportives. Les résultats montrent une proportion plus importante d’obésité, de dyslipidémie (anomalie des
taux de cholestérol, des
triglycérides) et de fumeurs chez les jeunes hommes, “indiquant des comportements à risque accru et une mauvaise hygiène de vie“, selon l’étude. Ces rassemblements sportifs favorisent également la consommation d’alcool, de tabac, les repas lourds, l’usage de drogues et le manque de sommeil. Ces facteurs “augmentent le risque cardiovasculaire chez les spectateurs“, explique le Dr Hung Ly, cardiologue au Montreal Heart Institute au Québec. Pour éviter de gâcher son plaisir, il est important de prendre en compte sa santé dans ce contexte riche en émotions fortes, surtout si l’on présente déjà des risques cardiovasculaires, préconise l’étude. Selon les chercheurs, des changements de style de vie et de comportement pourraient réduire ce risque.Click Here: cheap nsw blues jersey