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VGE, inspiré mais pas conquis par Lady Di

Dans une interview au Point à paraître jeudi, le jour même de la sortie de son livre La Princesse et le Président, Valéry Giscard d’Estaing souligne que Diana est à l’origine de son livre, mais en tout bien tout honneur. London Calling.

C’est à bien à la princesse de Galles décédée en 1997 que s’adresse la mystérieuse épitaphe de l’ouvrage, «promesse tenue». Mais ce n’est ni une liaison, ni un conte de fées que relate VGE dans son pavé à paraître demain. Simplement le fruit de l’imagination d’une jeune altesse, qui, délaissée dans sa tour d’argent, rêvait d’aventures et de littérature.

Avec La Princesse et le Président (de Fallois/XO), Valéry Giscard d’Estaing livre un savoureux roman sentimental dans lequel un président de la République, Jacques-Henri Lambertye, s’éprend de Patricia, une princesse britannique trompée par son mari. Ils se rencontrent lors d’un dîner de clôture du G8 à Buckingham Palace et entament une romance passionnée dans les alcôves du pouvoir. Un récit chevaleresque et passionné, donc, qui promène le lecteur entre des descriptions visiblement inspirées de souvenirs très précis de VGE et les méandres de son imagination.

En publiant cet écrit à l’eau de rose mâtiné de politique fiction, Giscard, qui a rencontré Lady Di en 1994, à Versailles, accomplit-il par les mots le fantasme d’un flirt secret? Dévoile-t-il les prémices d’une idylle interdite?

Dans un entretien au magazine Le Point, l’ex-locataire de l’Elysée balaye les rumeurs d’un revers de main. Si l’ancien chef de l’Etat, 83 ans, raconte les amours dans les années 1980 du Premier des Français et d’une certaine «princesse de Cardiff», il reconnaît avoir «inventé les faits», affirmant avoir voulu «rendre hommage» à la princesse disparue.

«Au départ, c’est une idée de Lady Diana. En 1994, alors que nous parlions des histoires d’amour entre les dirigeants des grands pays, elle m’a conseillé: ‘Pourquoi n’écrivez-vous pas un livre autour de cela?’», déclare-t-il. VGE affirme avoir soumis «quelques idées» à la princesse, qui l’a «invité à consacrer (ses) loisirs à l’écriture du livre».

«C’est un roman dont la princesse Diana est le personnage principal», admet-il, tout en reconnaissant avoir «inventé les faits, mais pas les lieux ni les décors, qu[‘il] essaie de peindre avec une écriture très visuelle». «J’ai essayé de la faire revivre, telle qu’elle apparaissait quand on la rencontrait», ajoute-t-il.

Interrogé sur la nature réelle de ses rapports avec l’ex-épouse de l’héritier du trône d’Angleterre, l’octogénaire répond: «N’exagérons rien. Je l’ai connue un peu, dans un climat de relation confiante. Elle avait besoin de communiquer (…) Ses sentiments profonds, c’étaient la déception et le besoin d’être aimée».

VGE explique qu’il a d’abord envisagé de signer son livre «Anne Eaux-Nîmes, comme anonyme», mais que ses éditeurs l’ont convaincu que c’était «une mauvaise idée».

Désolée pour celles qui attendaient un duel entre Charles et le retraité de l’Elysée. Cette intrigue au sommet n’est qu’une pure fiction!

Mercredi 23 septembre 2009

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