Peindre ou faire la guerre, a choisi.
Boxeur bodybuildé dans Rocky Balboa, force de la nature et vétéran du Viet Nam dans Rambo, Sly n’est pas qu’un monstre de testostérone. L’acteur féru de mitraillettes est aussi le roi du pinceau depuis plus de 30 ans.
Non content d’exploser le box-office avec ses blockbusters, l’étalon aux biceps luisants est verni. Il a récemment exposé à la galerie Art Basel de Miami Beach et ses toiles se sont arrachées des dizaines de milliers de dollars.
Aujourd’hui, le poids lourd d’Hollywood s’épanouit dans son art. Il confie au journal britannique The Times: «Les films sont dépendants de la vision des trois ou quatre cents personnes, qui le réalisent. Donc ils sont le fruit de compromis. Du coup, lorsque vous arrivez sur un plateau de tournage, vous ne donnez probablement que 40% de ce que vous aviez envisagé: à cause des finances, ou parce qu’un acteur n’interprète pas assez bien, ou parce que le réalisateur n’est pas en forme un jour ou passe à côté de la scène. Alors que la peinture c’est vous, et vous seul. Tout ne dépend que d’une seule et unique personne».
Ravi de son introspection et du sentiment de tout contrôler, le musculeux Stallone est aussi plein de mélancolie. Pour être inspiré, il a besoin de jouer les artistes maudits: «J’ai découvert que plus vous étiez triste, accablé, dérouté, meilleur était votre art. L’art heureux ne fonctionne pas pour moi.»
Et Sylvester Stallone a dû frôler le génie en décembre, puisqu’à 63 ans passés, le gros bras s’est blessé lors du tournage The Expendables (son nouveau film d’action dont il partage l’affiche avec
,
Click Here: All Blacks Rugby Jersey
, Mickey Rourke et Jason Statham).
Les scènes de combats étaient si réalistes qu’il a été victime d’une fracture des cervicales et a dû subir une intervention chirurgicale comprenant la pose d’une plaque en métal dans la nuque.
De nombreux chefs-d’œuvre en perspective, donc.
J.B
Mercredi 13 janvier 2010
Suivez l’actu Gala sur nos comptes Twitter et Facebook