Depuis mercredi, différentes versions s’opposent sur une éventuelle réconciliation entre et Marco Materazzi. Difficile de savoir ce qui s’est réellement passé en marge du match de Ligue des Champions Milan AC/Real Madrid.
Décidément, ce maudit coup de têtecontinue de poursuivre Zinedine Zidane et de faire parler de lui. Même l’enfer de la dernière coupe du Monde en Afrique du Sud, les insultes d’Anelka, le scandale du bus de Knysna ou les provocations de
n’ont réussi à effacer le cauchemar qu’a vécu le capitaine des Bleus lors de la finale contre l’Italie, en 2006.
La preuve encore cette semaine, où la presse s’est faite l’écho d’une rencontre fortuite et d’une éventuelle réconciliation entre les deux hommes, en marge de la rencontre qui opposait le Milan Ac et le Real Madrid en Ligue des Champions.
C’est le quotidien espagnol Marca qui rapporte en premier la scène. Selon le journal, Marco Materazzi, qui évolue à l’Inter Milan, se serait rendu à l’hôtel milanais dans lequel l’équipe du Real logeait afin de saluer José Mourinho, l’entraîneur de l’équipe espagnole qui était son coach à l’Inter l’an dernier. Et dans le hall, Materazzi serait tombé, non pas sur un coup de tête, mais nez à nez avec Zinedine Zidane, membre de la délégation madrilène. Le premier salut aurait été particulièrement froid, mais au terme d’un bref échange, plutôt calme et serein, les deux hommes se seraient quittés sur une franche accolade. L’information a fait grand bruit puisque l’ancien capitaine des Bleus a toujours déclaré qu’il ne pardonnerait jamais à l’Italien les insultes proférées pendant la finale et qui lui avaient mis les nerfs en boule.
Mais ce vendredi, c’est le journal La Gazetta dello Sport qui donne sa version. Selon le quotidien italien, les deux homme se seraient effectivement croisés, mais dans le parking de l’hôtel et non dans le hall. Et ils ne se seraient pas parlés, juste serré la main. Zidane aurait déclaré: «Au début, quand il s’est approché, je ne l’ai pas reconnu. J’ai cru qu’il s’agissait d’un supporter. C’est seulement quand nous nous sommes serré la main que j’ai compris que c’était lui». Materazzi de son côté auraient répondu aux journalistes qui l’interrogeaient sur le sujet ce vendredi: «Une chose est certaine, il n’y a pas eu d’accolade».
L’heure de la réconciliation n’a visiblement pas encore sonné.
Jean-Christian Hay
Vendredi 5 novembre 2010
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