A 35 ans, quatre albums, deux livres dont un pour enfants et un autre de photos, Vincent Delerm se lance dans le théâtre. Il présente Memory, son spectacle au Théâtre des Bouffes du Nord, dans lequel il mêle paroles, chansons et surprises.
Sur scène, il est seul, il est Simon. Un homme qui se pose plein de questions sur «le temps, les modes, l’évolution de ce qui nous entoure». Du pur Delerm en somme, dont l’esprit de ses albums rôde dans ce tout premier spectacle, intitulé Memory. Dans cette mise en scène profondément polymorphe –textes, images, vidéos, chants se partagent la vedette-, Vincent Delerm explore un nouveau champ: le théâtre. Interrogé par Le Parisien, le chanteur désormais comédien raconte que ce n’est pas un revirement de carrière, mais bien une façon de compléter sa panoplie d’artiste. «C’est une suite logique après ma dernière tournée qui était déjà très mise en scène. Et puis j’ai fait quatre albums et je voulais casser le rythme un album-une tournée, un album-une tournée.»
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Mais pas d’inquiétude pour les delermo-inconditionnels, Vincent ne compte pas tracer un trait sur la chanson pour autant. «Ça reviendra, promet-il. Je chante huit chansons dans le spectacle, mais elles ne sortiront pas sur disque. J’adore écrire des morceaux, mais je trouve que le temps consacré aux arrangements, à l’enregistrement, c’est du gâchis. J’ai voulu faire l’inverse: prendre un an pour imaginer un spectacle nouveau, où je ne serais pas obligé de jouer des anciennes chansons». Le chanteur l’assure, il n’a pas vendu son âme au showbiz, et contrôle toujours ce qu’il chante, ce qu’il joue. «J’ai toujours joué uniquement des choses que j’avais écrites. On m’avait proposé d’autres projets, notamment le rôle de Louis Garrel dans Les Chansons d’amour de Christophe Honoré. J’ai refusé».
Vincent Delerm, Memory, jusqu’au 30 décembre au Théâtre des Bouffes du Nord à Paris.