Uncategorized

Johnny, le rock dans le sang, journal de la démesure

C’est ce jeudi que sort la nouvelle biographie consacrée à l’idole des jeunes, de l’ancien journaliste de VSD Gilles Lhote. Une bio que l’on qualifierait simplement de… différente, pour la simple et bonne raison que son auteur, intime du chanteur depuis vingt-cinq ans, ne pouvait être un biographe comme tant d’autres. Pour l’occasion, VSD en a dévoilé quelques extraits inédits.

Le rockeur assure toujours pour sa 181e tournée, mais il se pourrait bien que la biographie Johnny, le rock dans le sang, journal de la démesure, sortie en librairie ce jeudi, ne fasse désormais davantage parler de lui que, par exemple, son prochain concert qui ne fait pas carton plein au Zénith de Limoges le 11 novembre prochain. Car, qui ne raffolerait pas de connaître quelques détails intimes de la vie très sex, drugs & rock’n’roll du mythique rockeur français, livrés justement par l’un de ses intimes depuis vingt-cinq ans, son vieux copain Gilles Lhote?

Un ami qui n’est pas réputé pour avoir la langue dans sa poche d’ailleurs et qui, pour plus d’authenticité, révèle ne pas avoir pris soin d’avertir à l’avance Johnny de la sortie du livre. Il ne craint pas vraiment la réaction, confie-t-il à VSD: «Je crois qu’il m’aime bien, parce que je lui ai toujours dit la vérité. On s’est fâchés dix fois, trente fois… J’ai assisté à tellement de purges, chaque fois qu’une nouvelle femme arrive, que j’ai trouvé bon de les raconter. Il n’y a pas de complaisance, parce que ce mec est un vampire énergétique. Il a besoin de sang neuf et je crois que c’est l’un des secrets de sa carrière.» Sans tabou, il revient sur les gros ennuis de santé de la star en 2009, la dépression qui a suivi «cette dépression terrible qui enfle. La honte de la tournée interrompue. La hantise de na pas récupérer sa voix, de ne plus pouvoir remonter sur scène pour retrouver son public et son «honneur», les nuits hantées par les insomnies un an plus tard… Entre deux anecdotes, Gilles Lhote raconte les excès de la star pendant la tournée «de tous les excès» du Johnny Circus, en 1972, en particulier sa relation «autodestructrice» avec la chanteuse Nanette Workman: «Un soir (…), Johnny et Nanette ont sniffé tellement de coke qu’ils ne savent plus ce qu’ils font: mon photographe nous a trouvés dans la chambre en train de jouer à la roulette russe avec une vraie balle dans le barillet, tu sais, comme dans Voyage au bout de l’enfer. Je vivais réellement un enfer.»

Un enfer dont Johnny a heureusement réchappé. Dire que sinon, il n’aurait jamais connu Laeticia, le grand amour de sa vie, qui s’est bien souvent muée en sauveuse pour ce grand enfant pas sage, rappelle l’auteur, faisant référence à l’épisode de l’hospitalisation de Johnny en 2009: « J’étais à deux doigts de passer de l’autre côté. Je voyais les visages de Gil Paquet, Ticky Holgado et Carlos, mes amis morts. Puis celui de Laeticia. Ceux qui me demandaient de les rejoindre et celle qui me retenait. Et je suis tombé dans un gouffre sans fond »…

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *