Honni soit qui mal y pense… et surtout, qui parle mal des Windsor, serait-on tenté de rajouter !
Avec sa récente interview donnée au talk-show Good Morning Britain, Thomas Markle, le père défaillant de Meghan, vient de creuser un peu plus sa tombe. Après avoir monté une fausse paparazzade, fait acte de repentance, annoncé sa venue au mariage de sa fille, pour finalement en être absent en raison d’une opération cardiaque, le septuagénaire a commis l’inexcusable: accuser la famille royale d’Angleterre de l’avoir blacklisté, sans avoir jamais pratiqué la politique de la main tendue, mais aussi de l’avoir coupé de sa fille, qui n’aurait pas pris la peine de lui souhaiter la dernière fête des pères.
“Pas de commentaire”: la réaction du palais de Kensington a été immédiate. Beau-papa, qui attendait de pouvoir enfin rencontrer le prince Harry, après quelques échanges téléphoniques, n’a plus qu’à ressasser ses tourments dans le décor désertique de Rosarito, ville du Nouveau-Mexique où il s’est réfugié pour fuir le fisc américain, il y a quelques années.
Chez les Windsor, never explain, never complain : l’indifférence est le plus grand des mépris.
Avant lui, Sarah Ferguson en a fait l’expérience. Divorcée du prince Andrew en 1996, après la révélation de sa liaison avec un millardaire texan étalée en une du Daily Mirror, la duchesse d’York a pu conserver son titre, mais on lui a coupé les vivres. Au boulot, Fergie! Et gare aux magouilles financières : la sulfureuse rouquine a aggravé son sort, en promettant à un journaliste – déguisé en richissime businessman – de le mettre en contact avec le fils cadet d’Elisabeth II, moyennant un gros chèque. En avril 2011, elle fut exclue du mariage de William et de Kate. Si elle est réapparue aux abords de la chapelle Saint-George, pour les noces des époux de Sussex, en mai dernier, c’est grâce à Harry. Et encore, selon certaines conditions: prendre place loin de la famille royale et de ses filles, les princesses Beatrice et Eugenie.
N’avait-elle pas médité le sort réservé aux Spencer ? Absoute par sa propre fille Diana, qu’elle avait abandonnée pour refaire sa vie avec l’héritier d’une entreprise de papier peint, Frances Burke-Roche fut tolérée auprès des princes William et Harry, lorsqu’ils étaient jeunes. Mais peu avant sa mort, en 2004, elle confia sa mise à l’écart, après la disparition de la princesse de Galles: “On m’a coupé de mes petits-enfants”. Très virulent avec la famille royale lors des obsèques de sa soeur, Charles Spencer a lui été prié de s’en tenir à la gestion du domaine d’Althorp, dernier lieu de sépulture de Lady Di.
Meghan, en froid avec sa très gênante famille paternelle, s’inspirerait-elle de Kate ? Alors que sa soeur Pippa prenait un peu trop la lumière après son mariage avec l’héritier de la Couronne, la duchesse de Cambridge lui a rappelé de faire profil bas. Leur oncle, Gary Goldsmith, cocaïnomane et époux violent, a lui été sommé de ne plus bouger un sourcil, sauf pour le mariage de Pippa avec James Matthews, cérémonie à caractère privé, en mai 2017.
La “Firme” ne plaisante pas avec ses pièces rapportées, c’est un fait.
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