A l’occasion de la diffusion de “Braquage à l’Anglaise” ce soir sur C8, découvrez cinq anecdotes de ce film de casse basé sur une histoire vraie et porté par Jason Statham.
Braquage à l’anglaise de Roger Donaldson
Avec Jason Statham, Saffron Burrows, Stephen Campbell Moore…
De quoi ça parle ? Jusque-là, Terry s’était toujours contenté de vols de voitures et de petites magouilles, mais lorsque Martine lui propose de participer au braquage infaillible d’une prestigieuse banque londonienne, il y voit la chance de sa vie… L’enjeu est une salle des coffres remplie de millions en liquide et en bijoux extraordinaires, mais Terry et son équipe ignorent que l’endroit renferme aussi quelques secrets que les plus puissants dignitaires du royaume ne veulent à aucun prix voir sortir…
1. D’APRES UN VERITABLE CAMBRIOLAGE
Braquage à l’anglaise se base sur l’audacieux “cambriolage au talkie-walkie” dont avait été victime la banque Lloyds de Londres en septembre 1971. C’est à cette époque que des cambrioleurs ont percé un tunnel qui les a conduits dans les coffres d’une banque de Baker Street. Ils ont emporté argent et bijoux pour plusieurs millions de livres sterling. Rien n’a jamais été retrouvé. Personne n’a été arrêté. L’affaire a fait les gros titres pendant quelques jours, puis les médias n’en ont plus parlé car ils avaient reçu du gouvernement une “D-Notice”, une demande exceptionnelle de ne rien publier sur un sujet pouvant compromettre la sécurité de l’Etat…
2. A LA RENCONTRE DES VRAIS CAMBRIOLEURS
Avant les producteurs de Braquage à l’anglaise, personne n’avait jamais réussi à rencontrer les personnes impliquées dans cette affaire. La moitié de ces gens avaient reçu de nouvelles identités et disparu, et les autres étaient morts. Après avoir retrouvé certaines de ces personnes, le producteur Steve Chasman et son équipe ont pu discuter avec elles et utiliser leurs témoignages pour donner plus d’authenticité au film. Plusieurs de ces cambrioleurs sont même venus visiter le plateau. “L’un d’entre eux a travaillé comme consultant sur le film, mais cela lui a rappelé tellement de souvenirs qu’il a préféré se retirer du projet. Cela nous a posé quelques problèmes, mais nous avons fini par le convaincre de revenir”, explique Steve Chasman.
3. ROGER DONALDSON DIT OUI !
C’est le producteur Charles Roven qui a envoyé le scénario de Braquage à l’anglaise au réalisateur australien Roger Donaldson. “Il avait déjà produit un de mes films en 1990, Cadillac Man”, raconte le cinéaste, en poursuivant : “J’ai tout de suite été attiré par le fait que c’était une histoire vraie pleine de détails intéressants sur le cambriolage de cette banque. Et puis cela me donnait la possibilité de tourner en Angleterre pour la première fois depuis Le Bounty en 1984. Mon père est né dans ce pays, j’ai un passeport anglais et mon fils vit à Londres, cela ne me posait donc aucun problème.”
4. LES LIEUX DE TOURNAGE
Comme Melbourne ressemble beaucoup aux villes européennes et qu’un tournage en Angleterre coûte très cher, le producteur Steve Chasman a pensé pendant un moment tourner le film en Australie. Mais étant donné que le cambriolage se déroule à Londres, le film s’est finalement tourné dans la capitale anglaise, pour ne pas perdre en authenticité. Le chef décorateur Gavin Bocquet se rappelle : “Pour ce film, nous avions besoin de 60 à 70 lieux de tournage hors studios à Londres. Comme nous ne disposions pas d’un gros budget, ils devaient ne pas avoir trop changé depuis les années 70 pour être utilisables. Cela a été très difficile de les trouver.”
5. MOINS D’ACTION POUR JASON STATHAM
Pour Jason Statham, il était agréable de jouer un personnage qui ne soit pas un héros de film d’action. “Il y avait moins de cascades”, explique-t-il, en poursuivant : “Au lieu de dégainer des flingues, je dégainais des pintes de bière, c’était sympa ! Le film est plus un thriller qu’un gros film d’action, je ne passe pas mon temps à faire des trucs dingues accroché à un hélicoptère, mais il y a quand même quelques scènes assez animées. Quand je retrousse mes manches, c’est toujours pour de bonnes raisons, il n’y a pas de violence gratuite. Même les scènes d’action à la fin du film sont justifiées par la mort d’un de nos amis et la nécessité de nous sortir d’une situation dangereuse.”
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